• D’après le tutoriel : http://fairymist.fr/tagkittens/tagkittens.htm

     

    Et oui, voilà plusieurs jours que je ne vois plus les chats de mes voisins.

    Il y a Mimi un chat européen bien ordinaire mais tellement souvent dans mon jardin

    pas très futé mais très gentil

    Puis les deux nouveaux voisins Grisou et la Belle

    Grisou ressemble à un chartreux mais il n'a pas les yeux jaunes comme les vrais chartreux

    lui il aime bien faire sa sieste sur un fauteuil dans mon salon

    aussi une fois il a entrainé Mimi à siester dedans

    Il adore les caresses Grisou

    Enfin la Belle, elle , elle est plus sauvage mais curieuse

    du genre sacré de Birmanie, quelle élégance ...

    c'est un régal de la regarder !

    Et tout ce petit monde avait l'habitude de venir chez moi

    chacun à sa place préférée

    Est-ce à cause de la pluie ? mais aujourd'hui il a fait soleil

    Alors je guette ....

    Où sont passés mes petits amis ?


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    Tous les ans, les gourmands attendent avec impatience de manger la galette des Rois et de savoir qui aura la fève.

     cette  tradition est célébrée tous les 6 janvier .

     

    Au départ, il s'agit d'une fête romaine, d'environ sept jours (appelée les Saturnales),

    célébrant le retour des jours plus longs que les nuits.

    Entre fin décembre et début janvier, pour déjouer les mauvais sorts du dieu Saturne,

    les rôles étaient inversés dans les grandes familles riches.

    Ainsi, un esclave pouvait devenir le maître et réaliser tous ses vœux pendant une journée.

    Pour désigner celui qui serait le roi des Saturnales, chaque famille préparait un gâteau.

     

    "J'aime la galette savez-vous comment ?

    Quand elle est bien faite avec du beurre dedans...."

    Je l'avais oubliée cette comptine....

     


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      C'était l'été, il faisait chaud, elle allait, tout de noir vêtue avec le même petit chapeau de paille noir sur la tête, été comme hiver.

    Elle allait sur le chemin qui menait de sa maison à son jardin.

     

       Sa maison était au bout du village, pas en très bon état, arrangée de bric et de broc comme peut le faire une femme seule,

    sans homme et sans beaucoup de revenus. Au village elle n'était pas très aimée, on disait beaucoup de choses sur elle,

    les unes plus folles que les autres. Tout ce que l'on savait de sûr c'est qu'elle touchait le fond de solidarité, piètre revenu !

     

       Elle allait donc sur son chemin bredouillant des mots incompréhensibles,

    elle ne parlait jamais à personne. On l'appelait  "la barjotte"

     

      Dans ce jardin elle avait fait pousser quelques légumes : des pommes de terre, des poireaux, des carottes des salades....

    l'essentiel pour une soupe quotidienne. Mais il y avait aussi 'le rosier'. Un rosier à l'ancienne aux fleurs délicieusement parfumées.

    Elle prenait grand soin de ce rosier. C'était comme si ces roses n'avaient que jeunesse et épanouissement.

    Il n'y avait jamais une fleur fanée ou séchée et cela contrastait avec la barjotte qui, la pauvre,

    paraissait bien décatie avant l'âge, du moins dans son aspect extérieur.

    Mais qu'y a-t-il à l'intérieur de chacun de nous ?

    Si l'on savait on serait souvent bien surpris !

     

      Le plus intriguant était qu'à la saison elle ramenait tous les jours une rose à la maison.

    Était-ce pour son fils unique le pauvre Thierry ? Il n'avait pas toute sa tête, le pauvre gars, et on le voyait bien rarement .

    Était-ce pour égayer la maison ou pour l'offrir par dévotion à une image sainte ?

    Personne ne le saura.

     

     Étrange cette femme, à certains détails on pouvait percevoir qu'elle avait reçu une bonne éducation ;

    elle aurait pu être belle mais elle était là comme brisée, écrasée par le secret de sa vie, un chagrin d'amour peut-être …

     

      Dans le village on se demandait qui était le père de cet enfant.

    Etait-il mort à la guerre, avait-il disparu ?

    Certains disaient que ce devait être l'enfant de la honte et que ses parents avaient dû la chasser.

    Elle se serait établie dans ce village pensant y trouver la paix pour elle et son enfant

     

      Quelque fois elle prenait le train pour Briançon et quand elle revenait elle paraissait plus heureuse

    et passait faire ses courses à l'épicerie. Évidemment cela intriguait, que faisait-elle à Briançon ?

     Les commentaires, elle ne s'en souciait pas, elle les provoquait presque.

    Elle avait décidé que sa vie lui appartenait et qu'enfermée dans son secret elle y gagnait une liberté .

    Elle faisait fi des commentaires, fi des convenances sociales.

    Peut-être avait-elle trouvé dans ce comportement une certaine forme de bonheur ou du moins une possibilité de vie

     

    Une sacrée bonne femme "la barjotte" et sa force de caractère laisse à penser....

     


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